mardi 4 octobre 2022

Des tranchées aux barricades : campagne Ulule en cours

J'en avais un peu parlé dans mon message précédent, le projet Des tranchées aux barricades verra bien le jour et fait actuellement l'objet d'une campagne Ulule qui se terminera le 12 octobre prochain (et qui fonctionne d'ailleurs plutôt bien) !


Indépendamment de l'incontournable livre de règles, des dés spéciaux et autres marqueurs, nous proposons également une petite gamme de figurines, des nappes quadrillées et une version jeu de plateau. 
Figurines sculptées par Propylene Foliescu, imprimées par Ludocortorum et peintes par Frédéric Barbançon

samedi 4 juin 2022

Des tranchées aux barricades

Et bien non, ce blog n'est toujours pas mort ! Si je n'ai pas touché un pinceau depuis un certain temps déjà, je ne suis pour autant pas complètement inactif et travaille d'arrache-pied sur un projet débuté il y a une dizaine d'années sous le nom de Julio 1936 et qui devrait se concrétiser d'ici quelques mois : Des tranchées aux barricades.  

 

 

Des sables brûlants de l’Arabie aux steppes gelées de la Sibérie, en passant par les rues de la vieille
Europe, Des tranchées aux barricades vous propose de revivre et rejouer les grandes révolutions et conflits de la première moitié du XXe siècle. 
 
Deux dossiers thématiques sont contenus dans ce premier ouvrage : la campagne du Sinaï et de Palestine & la grande révolte arabe durant la Première Guerre Mondiale (1914-1918) et bien évidemment la guerre d’Espagne (1936-1939).

Fruit du travail de deux amateurs passionnés de modélisme, de stratégie et d’Histoire, cette règle de jeu avec figurines se destine à la reconstitution d’escarmouches ou de scénarios pour des parties rapides et dynamiques.
 
Accessible dès 10 ans aux néophytes comme aux vétérans, Des tranchées aux barricades, permettra aux férus d’histoire vivante, de wargames ou de jeux de société de s’improviser officier colonial, héros de la révolution ou commissaire du peuple.

Entièrement conçu, édité et produit en France, cet ouvrage couvre tous les mécanismes génériques pour jouer rapidement : règles, listes d’armées, scénarios... En attendant la parution prochaine d’extensions thématiques sur la période révolutionnaire en Allemagne, l’invasion japonaise de la Mandchourie ou encore la guerre d’Indochine.
 
Exemple de mise en page : scénario Bataille de Romani

 
Résolument orientée vers des parties vives et rapides, la règle Des tranchées aux barricades repose sur des choix ludiques originaux :
 
- Un format « escarmouches » d’une trentaine de figurines où ni l’échelle des figurines, ni le soclage ne sont imposés.
- Plusieurs dés spéciaux permettant de simuler le niveau de compétences, de moral ou d’aptitudes des différentes unités, bannissant tout calcul fastidieux des bonus/malus.
- Un plateau de jeu délimité par des cases ou des zones pour assurer la lisibilité des éléments de terrain, lignes de vues et des objectifs à atteindre et ainsi en finir avec les réglettes et les mesures au millimètre.
- Une trentaine de compétences assurant une réelle personnalisation des troupes et du matériel et un système de budget pour recréer vos troupes et théâtres d’opérations favoris.
- Un système d’activation/réaction fluide qui ménage des possibilités d’actions au joueur inactif garantissant la nervosité des parties.
 
La sortie du jeu est prévue cette année, sur Ulule, vous pouvez suivre dès à présent l’avancement du projet sur l'ensemble de nos réseaux :
 
 
Quelques photos pour illustrer mon propos :
 
Exemple de table de jeu : nappe commercialisée par nos soins, bâtiments Ludocortorum




Asien-Korps : figurines Brigade Games peintes par Romuald Arrénault

Regulares marocains : figurines Empress Miniatures peintes par Frédéric Barbançon


 
Miliciens et miliciennes du POUM : figurines Empress Miniatures peintes par Romuald Arrénault

 
Nous prévoyons également de commercialiser un certain nombre de figurines réalisées par Propylene Foliescu et imprimées par notre partenaire Ludocortorum. Voici par exemple Lawrence d'Arabie :
 




lundi 22 juin 2020

Guerre de Succession de Bourgogne 2

Petite mise à jour avec deux nouvelles plaquettes de piquiers flamands, ces troupes formaient en effet le gros de l'armée de Maximilien pendant la période. À terme, j'envisage de peindre 4 unités composées de 4 plaquettes aux couleurs des principales villes des Flandres qui ont combattu à la bataille de Guinegatte en 1479 : Bruges, Courtrai, Gand et Ypres.


Figurines Perry en plastique et métal. Les bannières de Gand et des Flandres proviennent du site Krigsspil.dk

Comme mentionné précédemment, chaque unité de piquiers devrait comprendre au moins deux bannières pour des raisons purement esthétiques.


Photo de groupe, je suis encore loin des 96 piquiers prévus !

Contrairement aux Guerres de Bourgogne qui sont extrêmement bien documentées, la Guerre de Succession l’est beaucoup moins... Je vais par conséquent essayer de vous présenter les sources utilisées au fur et à mesure des mises à jour du blog.

Si les chroniques de Jean Molinet sont absolument incontournables, c’est l’article d’Amable Sablon du Corail consacré aux étrangers au service de Marie de Bourgogne et publié dans la Revue du Nord qui a achevé de me convaincre de me lancer dans ce projet. 



À ce sujet,  la thèse Aspects militaires de la guerre pour la succession de Bourgogne, de Nancy au traité d’Arras (5 janvier 1477-23 décembre 1482) soutenue à l’École des Chartes en 2001 serait vraiment d'une aide précieuse, mais elle n'a vraisemblablement pas été publiée.

dimanche 31 mai 2020

Guerre de Succession de Bourgogne

Cinq ans sans toucher un pinceau, je me suis surpassé ! Je suis de retour avec un projet d'armée "burgondo-flamande" pour la Guerre de Succession de Bourgogne. Au programme : des piquiers et miliciens flamands qui constituaient les deux tiers de l'armée de Maximilien à la bataille de Guinegatte en 1479, des compagnies d'ordonnance bourguignonnes un peu au rabais par rapport à la période précédente puisque seulement constituées d'un homme d'arme, de deux archers montés et d'un archer à pied, et des mercenaires de plus en plus nombreux, anglais et "allemands" notamment. 

Voici donc une base d'armée communale flamande qui me semble assez cohérente pour la période : piquiers brandissant fièrement une bannière des Flandres, vougiers gantois, et quelques tirailleurs. 





Je pense que j'ajouterai une bannière supplémentaire pour chaque unité de piquiers et toutes les figs sont susceptibles d'être réparties un peu différemment à terme...

Comme vous pouvez le constater, rien n'est soclé pour le moment, je reste en effet prudent et attends de voir si je conserve la motivation durablement : si je tiens bon, soclage type Hail Caesar, si je craque, tout le monde sur des socles individuels... 

Figurines Perry en plastique et métal. La bannière des Flandres provient de la boîte 'Mercenaries', European infantry 1450-1500, celle de Gand provient de Krigsspil.dk (via wayback machine), merci à Alea jacta est miniatures pour son gros article consacré aux bannières bourguignonnes ! 

dimanche 22 mai 2016

Arènes du Graoully V

Ce week-end avait lieu la cinquième édition des Arènes du Graoully à Metz. Au programme, trois tournois - Blood Bowl, Warmachine et SAGA - et plusieurs tables de démonstration - Oldhammer, Bolt Action, etc. - qui réunissaient une bonne centaine de joueurs !


Je devais originellement participer au tournoi SAGA organisé par mon pote Manu, mais le week-end tombait plutôt mal et j'ai dû me résigner à n'y passer que quelques heures hier après-midi pour y voir les copains, boire des bières, raconter des conneries et prendre des dizaines de photos toutes plus moches les unes que les autres ! J'ai sélectionné les moins vilaines, j'imagine que d'autres photos nettement plus réussies devraient fleurir sur les blogs/forums/Facebook dans les semaines qui viennent.


Deux vues de la salle... Des tables et des joueurs PARTOUT !
Place à quelques photos du tournoi SAGA maintenant :

Les Rus de Greg - Hobby Shop - à la manoeuvre.
Les Vikings de Julie face aux Jomsvikings d'Adam ( ? ).
Les Anglo-Danois de Jean-Michel, leur mascotte et leur carburant.
Les Byzantins de Raph.


Et pour finir, deux photos de la magnifique table Bolt Action présentée par mon ancien club des Loups du Téméraire :



mardi 17 mai 2016

Julio 1936 (2)

Héhé, je n'avais pas menti  en annonçant  que mes anarchistes seraient à nouveau bientôt de sortie ! Nouvelle partie test de Julio 1936 chez Romu qui avait ressorti les deux mêmes armées que la semaine dernière. Il avait en revanche retravaillé les deux ou trois points de règles qui nous avaient quelque peu chagrinés.
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Vue aérienne du champ de bataille. Les Nationalistes se ruent au centre du dispositif avec une fois encore le redoutable Panzer I en première ligne. Mais cette fois, mon canon est idéalement placé, appuyé par la Hotchkiss embusquée dans l'une des maisons en ruines.

     Cette nouvelle partie me donne l’occasion de dévoiler quelques mécanismes de la règle en insistant sur trois points principaux :
      
     Les dés : Julio 1936 utilise des dés spécifiques de trois couleurs différentes : verts, blancs et bleus pour le moment, mais j'ose espérer qu'ils seront aux couleurs du drapeau républicain à la sortie du jeu. Les six faces sont quant à elles ornées de motifs représentant des munitions - numérotées de 0 à 2 ou 3 -. Etant entendu qu'à chaque couleur correspond une certaine efficacité. Par exemple, mes miliciens de la CNT-FAI utilisent des dés verts au combat – en raison de leur amateurisme et de leur manque d’expérience -,  mais ils utilisent des dés blancs et bleus pour tous leurs tests de moral - ce qui représente assez bien leur ardeur révolutionnaire -. 

¡Arriba España! Les Regulares marocains et les Phalangistes progressent dans le village en ruines.

      Les pions d’ordres : à chaque début de tour, les joueurs reçoivent un pion d’ordre par unité présente sur la table - fantassins, cavaliers, blindés, HMG, canons, etc. - et un certain nombre de pions supplémentaires en effectuant un jet de dés, là encore de couleurs différentes en fonction de la qualité de l’encadrement. A cela peuvent s’ajouter un ou plusieurs pions supplémentaires si les officiers possèdent les capacités nécessaires.  Par exemple, lors de cette partie, je recevais sept pions pour mes sept unités, un pion supplémentaire pour mon officier et je jetais deux dés verts pour un résultat compris entre o à 4 pions supplémentaires. Romu avait quant à lui  le même nombre d’unités, un pion supplémentaire pour son officier, mais il jetait un dé bleu et un dé vert pour un résultat compris entre 0 et 5, ce qui lui donnait généralement une marge de manoeuvre un peu plus importante que moi… Rien de plus normal, ses troupes sont entrainées et bien encadrées, les miennes nettement moins...

En termes de jeu,  cela se traduit de la manière suivante : activer une unité coûte un pion d’ordre, l’activer une seconde fois dans le même tour coûte deux pions d’ordres supplémentaires – et l’unité reçoit en prime un pion de stress-. Il est même possible de l’activer une troisième fois en dépensant trois pions d’ordres – et l’unité reçoit alors trois pions de stress -.

Kaboooooooum ! Un canon bien placé = des Regulares massacrés ! 

     Les marqueurs de stress : voilà le gros point fort de la règle selon moi ! A la lecture d’ouvrages consacrés à la Guerre d’Espagne – Hommage à la Catalogne de Georges Orwell, pour n’en citer qu'un seul -, on est généralement frappé par le manque d’efficacité des échanges de tirs… Entre le matériel défectueux, le manque de munitions, l’entraînement limité de la plupart des troupes, etc. les tirs n’étaient probablement pas aussi mortels qu’ils pourront l’être quelques années plus tard durant la Seconde Guerre Mondiale.
 
Romu a donc pris la décision plutôt originale de limiter le nombre des pertes au profit d’un système de marqueurs de stress. Concrètement, les unités reçoivent un certain nombre de marqueurs lorsqu’elles se font tirer dessus, sont activées une seconde fois, voient des alliés s’enfuir, etc., et ces derniers ont évidemment un impact en termes de jeu : efficacité moindre et moral défaillant notamment. Les pertes surviennent lorsqu’une unit subit au moins trois marqueurs de stress lors d’une seule et même attaque. Enfin, les unités sont purement et simplement retirées de la table de jeu lorsqu'elles ont reçu trop de marqueurs de stress, on considère alors qu’elles se rendent à l’ennemi ou s’évaporent dans la nature.

A noter qu’un marqueur de stress est retiré de chaque unité en début de tour. Par ailleurs, toute unité peut choisir d’effectuer une action de récupération de manière à retirer un ou plusieurs marqueurs de stress supplémentaires.  

Enfin, les armes à tir rapide de type LMG, HMG, etc. infligent des marqueurs de stress permanents ! Et ça, c’est vraiment moche, mes dinamiteros peuvent en témoigner… :’(

Les cavaliers nationalistes ratent lamentablement leur charge et sont repoussés par les dinamiteros pourtant bien affaiblis. La Bilbao n'a plus qu'à les arroser copieusement en attendant qu'un dernier obus de canon finisse par les mettre en fuite !
Notez au passage, les marqueurs de stress (roses/gris), les pions d'ordres (verts) et les dés bleus (les plus puissants, ceux par exemple utilisés par le canon  pour déterminer les dégâts). Les autres pions présents sur la table correspondent aux marqueurs de stress permanents que Romu n'a pas encore eu le temps de bricoler.

Fin du blabla pour aujourd’hui, je pense que c’est déjà pas mal comme ça ! Lors d’un prochain message, je présenterai les tableaux qui s’utilisent conjointement avec les fameux dés de couleur.

samedi 14 mai 2016

Julio 1936

Dimanche dernier, j'ai eu l'occasion de tester à nouveau la règle Julio 1936 écrite par mon pote Romaar (Romu pour les intimes). Je ne vais pas rentrer dans le détail des mécanismes du jeu pour le moment, mais je peux d'ores et déjà vous assurer que la règle tourne très bien et que cette dernière est pour ainsi dire opérationnelle en l'état. Reste tout de même même à finaliser l'écriture du livre de règles et à budgétiser les différentes compositions...

Comme le titre l'indique, Julio 1936 fait la part belle à la Guerre d'Espagne, mais il est évident que cette règle est parfaitement adaptée pour tous les conflits de l'entre-deux-guerres. Il n'est d'ailleurs pas impossible que quelque chose en rapport avec la Guerre Civile Russe finisse par voir le jour...

Pour cette partie de test, Romu nous avait préparé deux compositions assez radicalement différentes histoire de tester les limites du jeu :

* Côté nationaliste : deux groupes de regulares marocains dirigés par un sous-officier et appuyés par un FM, un groupe de phalangistes marocains, de la cavalerie (avec clairon), un Panzer I espagnol, le tout dirigé par un officier. Concrètement, une petite force d'élite, disciplinée et bien encadrée mais souffrant d'un certain déficit en matériel lourd.



* Côté CNT-FAI : deux groupes de miliciens appuyés par une hotchkiss, un groupe de dinamiteros (incontournables), un canon de montagne de 70mm, un FT-17, une automitrailleuse blindée Bilbao, le tout encadré par un officier et un sous-officier. En gros, le contraire des nationalistes avec de l'infanterie peu efficace et mal commandée, mais appuyée par un paquet de matériel lourd...




Histoire de nous faciliter un peu la vie sans devoir sortir un max de décors, nous avons décidé d'utiliser les tuiles en carton de la règle Heroes of Normandie en lieu et place de table de jeu. Force est de constater que cela fonctionne plutôt bien :

Vue aérienne du champ de bataille depuis le côté nationaliste.

Phalangistes en train de gambader joyeusement dans les vignes.

Les dinamiteros investissent la maison centrale pendant que le Panzer I se met en position pour recevoir comme il se doit le FT-17 en approche.

Duel au sommet entre les deux "blindés". Pendant ce temps là, les dinamiteros subissent un véritable déluge de feu.


C'est la débandade totale côté anarchiste : les dinamiteros ont été balayés par la charge des redoutables regulares marocains, les deux "blindés" sont contraints de se replier devant l'avance des nationalistes et le canon par ailleurs très mal placé en début de partie a trouvé le moyen de s'enrayer lors de son seul et unique tir...

Je renoue donc avec mes bonnes vieilles habitudes en subissant une nouvelle défaite face aux nationalistes de Romu. Deux raisons à cela : premièrement, mon canon était vraiment très mal placé et n'a finalement servi à rien ; deuxièmement, j'ai cruellement manqué de pions d'ordres tout au long de la partie en raison du mauvais encadrement de mes troupes. Il n'empêche que je suis bien content d'avoir retrouvé mes miliciens de la CNT qui sont en vacances prolongées chez Romu depuis plus d'un an, et je ne pense pas trop m'avancer en annonçant sur ce blog qu'ils seront à nouveau de sortie d'ici vraiment très peu de temps ! ;-)